Évangile (Mc 16, 15-20)
En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. » Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. (AELF)
L'Ascension de Jésus, c'est sa montée vers Le Père.
Dans la Bible, « monter aux cieux » signifie entrer dans la gloire et l’amour de Dieu.
Jésus est avec Dieu. C'est aux disciples d'agir sur terre désormais! C'est aux disciples d'aller annoncer la Bonne Nouvelle!
Nul n'a jamais vu Dieu (Jn 1, 18).
Mais dans la liturgie, des symboles nous parlent de lui. Nous ne l'entendons pas, mais des textes nous transmettent l'écho de sa voix. Sa présence est découverte, dans l'accueil fraternel et le respect de tous au sein de l'assemblée des chrétiens.
Jésus se retire physiquement de la vue des apôtres et disciples, après 40 jours où il leur est apparu en son corps de ressuscité, il est intéressant de souligner un aspect de la résurrection, de grande valeur pour notre humanité : l'homme Jésus, humilié dans sa souffrance et sa mort sur la croix, est rétabli dans tout sa dignité de vivant au matin de Pâques.
Tous les efforts d'aujourd'hui pour respecter la dignité du prochain, tous les efforts pour éviter l'humiliation des vaincus et le mépris des adversaires, tous les efforts pour se respecter soi-même, vont dans le sens de la résurrection à venir, la résurrection des morts selon le Credo.
Pour comprendre qu'il faut parfois laisser les autres seuls pour les aider à grandir, voici un petit conte:
LE COCON ET LE PAPILLON: Un jour, une ouverture apparut dans un cocon. Un homme s'assit et regarda le papillon naissant se battre pendant des heures pour crever son abri et forcer le petit trou à s'agrandir. Mais bientôt il sembla à l'homme que l'insecte ne progressait plus. Il était allé aussi loin qu'il avait pu, mais il ne bougeait plus. Alors l'homme prit une paire de ciseaux et découpa délicatement le cocon pour aider le papillon à sortir. Celui-ci émergea facilement. Mais il avait un corps chétif et ses ailes froissées étaient atrophiées. " Pas grave, il va se développer " se dit l'homme. Et il continua à regarder le papillon en espérant qu'il déploie ses ailes pour voler. Mais cela n'arriva jamais. Le papillon passa le reste de sa vie à ramper sur son petit corps, incapable d'utiliser ses ailes rabougries. Ce que l'homme, dans sa bonté précipitée, n'avait pas compris, c'est que le cocon trop serré est une ruse de la Nature pour forcer le papillon à le percer et à entraîner ses ailes... A cette condition seulement, il peut voler.
Parfois, nos angoisses, nos échecs, nos coups durs nous aide à grandir. Si la nature permettait qu'on avance dans la vie sans jamais rencontrer aucun obstacle, cela nous affaiblirait, nous serions semblables à ce papillon trop vite né à qui la facilité a coupé les ailes. La liberté est chèrement acquise...
Auteur inconnu
Béni sois-tu :
Jésus veut que nous montrions au monde entier
la joie d’être aimé de toi
Aide-nous !
Que ton Esprit soit avec nous, en nous,
tous les jours de notre vie,
comme il est avec Jésus, vivant,
dans les siècles des siècles.
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